dimanche 25 mars 2018

La liberté par la fessée

Après de la littérature années soixante/début des années soixante-dix orientée fessée, il est temps de revenir à un article de fond, et je me suis dit que le moment était venu de vous soumettre (!) celui-ci, écrit récemment par une certaine Katy O'Neil pour Unbound.

Son nom n’étant pas des plus rares, je n’ai malheureusement rien de plus à vous dire de cet auteur
trentenaire
(23 + 8,5 + 3 = 34,5, et comme l’article date d’il y a à peu près 6 mois, on peut estimer l’âge de l’auteur à environ 35 ans)
que ce qui est mentionné dans son article, si toutefois c’est bien le « sien » et si nous n’avons pas là
une identité factice afin de servir de pseudonyme.
Peu probable, mais comme je n’ai pas pu ni la localiser, ni trouver une adresse courriel pour lui parler de son article, son existence reste pour moi virtuelle.


Si quelqu’un(e) peut m’en dire plus et me fournir un moyen de la contacter, je suis preneur.
Mais qu’importe, car je pense qu’il vaut mieux se concentrer sur le contenu.
 

Par contre, voici comment Unbound se présente à ses lecteurs :
« Vous vous demandez probablement pourquoi nous avons lancé une entreprise comme celle-ci…

Nous avons senti que le monde n'avait pas de place pour avoir des conversations amusantes et inclusives autour du sexe alors nous nous sommes mis en tête de créer ce monde.

Depuis ses débuts, Unbound est passé d'un travail pour le plaisir (traduction: nous l'avons commencé dans nos minuscules appartements à New York) à un leader pour changer la manière dont les féministes explorent et apprécient leur vie sexuelle. Grâce à notre boîte trimestrielle, à notre boutique en ligne et à Unbound Magazine, nous croyons aux possibilités radicales du plaisir et nous sommes meilleurs quand nous nous réunissons. »


Voilà voilà voilà… Comme souvent, ce sont les mouvements féministes qui, dans le monde anglo-saxon, fournissent les meilleures réflexions sur la fessée, surtout si les récipiendaires sont des femmes, point qui m’intéresse le plus en tant que fesseur, comme vous devez bien vous en douter.
Là encore il est question d’abandonner le contrôle qu’exige la part sociale de notre existence, et du bien énorme que cela peut procurer, en particulier pour des personnes cumulant de multiples responsabilités
.


Là encore, je vous invite à participer et à poster vos réflexions constructives et vos témoignages si vous en avez. Au besoin, contactez-moi si vous ne voulez ou pouvez pas témoigner directement : je peux m’en faire le relais.

Et maintenant, bonne lecture :  
    
 

La liberté par la fessée (12 octobre 2017) 

https://unboundbox.com/magazine/blog/posts/freedom-through-spanking

Je suis une soumise et une féministe. Souvent, cela embrouille les gens (que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur de la scène fétichiste) et quelquefois ça m'embrouille même moi. Je me sens coupable de vouloir être fessée, menée à la baguette, ou être punie. Je ne suis pas la seule à me débattre avec ce qui semble être incompatible entre son personnage pendant la journée et ses désirs pendant la soirée; Jessica Wakeman a parlé exactement de ce sujet dans The Frisky et Jezebel. J'ai lu ces débats avec un intérêt considérable, et ils m'ont aidée à recadrer quelques pensées au sujet de ma propre sexualité.
Aussi longtemps que je me souvienne, j'ai toujours eu le désir de plaisir et de douleur en égale mesure. Même avant de comprendre vraiment ce que le sexe était, je voulais être fessée et punie. Ma famille faisait partie des décontractées et incluait très rarement la punition; en grandissant, je n'ai jamais été fessée par aucun membre de la famille, mais je mourais d'envie d'en avoir l’expérience.

 



Et nous pourrions théoriser et nous présenter avec de creuses explications de psychologie pop sur la façon dont je désirais des limites ou recherchais de l'attention qu'on ne me donnait pas, mais le cœur de tout est que ma sexualité s'est formée autour de ce désir. C'est une part innée et semble-t-il permanente de mon identité sexuelle.




J'ai eu la chance d'être mariée pendant huit ans et demi à un homme qui était ce vénérable vieux cliché - mon meilleur ami, en même temps que mon amant. Je m'étais essayée auparavant à des jeux fétichistes et au BDSM, mais il a été la première personne avec qui je me suis trouvée assez à l'aise pour m'ouvrir complètement au sujet de quelques uns de mes désirs. J'ai toujours été l'instigatrice, mais je me suis toujours sentie capable de réclamer ce que je voulais et il était en général plus qu'heureux d'essayer une petite fessée ou un bondage.

Nous avons exploré beaucoup de choses ensemble – certaines ont fonctionné, et certaines non, comme recevoir la « cane » (!) – de la façon dont deux personnes qui se retrouvent mariés à 23 ans le font. Il est décédé il y a trois ans d'un cancer, et mon monde s'est arrêté pendant un moment.


Et pendant des mois j'ai pensé que je ne ressortirais jamais plus avec quelqu'un. L'idée d'avoir du sexe avec quelqu'un qui n'était pas mon mari m'était odieuse. Mais ces fichus besoins sexuels irrépressibles ne sont jamais partis, et au fil du temps la masturbation n'est juste pas devenue suffisante. Personne ne m'en avait avertie, mais le chagrin peut engendrer des choses marrantes à vos hormones et j'étais comme une adolescente en chaleur. Je voulais du sexe – pas seulement l'orgasme, mais un contact physique avec un autre humain. Et avec ça, toutes ces questions au sujet de ma sexualité ont refait surface.
  

C'était la première fois dans ma vie que j'accordais vraiment une pensée cohérente, réfléchie à la signification de mon fétichisme. Je n'avais pas eu le vocabulaire pour vraiment l'explorer sous cet éclairage quand j'étais ado, et je ne m'étais jamais interrogé dessus pendant mon mariage. Mais maintenant, je me demandais, mon désir d'être punie était-il une sorte de culpabilité sublimée à propos de la mort de mon mari? Voulais-je qu'un homme me batte simplement pour enlever toute possibilité de proximité émotionnelle? Recherchais-je un homme dominant pour me permettre de lui abandonner la responsabilité de mes désirs sexuels? Est-ce que tout ça faisait de moi une mauvaise féministe?


Mais le problème avec ces questions est qu'elles ont des réponses non quantifiables. Et alors que j'aurais certainement approuvé que ce qu'une femme choisit de faire dans la chambre n'est pas un choix fait en vase clos, que les normes patriarcales et les images sociétales misogynes influencent même les plus introspectifs d'enter nous, je ne pouvais m'empêcher d'être excitée par la bizarrerie. Tout ce que je pouvais faire était d'essayer d'y penser avec un œil critique et d'examiner de quelle façon ces images ont filtré jusqu'à moi en provenance d'une culture imprégnée de dominance masculine et de soumission féminine.


Bien que je ne puisse pas vraiment spéculer sur ce qui m'a conduite à la bizarrerie dans mes années formatrices, je peux réfléchir à comment et pourquoi ces images continuent à faire écho avec moi à l'âge adulte. Je pourrais produire l'argument que j'aime être dominée par à la fois les hommes et les femmes à parts égales,et que par conséquent cela n'a rien à voir avec le patriarcat. Mais cela serait quelque peu déloyal – alors que je suis souvent excitée par les femmes, mes images mentales de BDSM sont généralement « masculinociblées ».

L’idéal dans mon esprit est un homme habillé d'un costume, utilisant sa cravate pour me maîtriser, me pliant sur ses genoux pour me fesser. C'est une image que beaucoup vont trouver rétrograde et désagréable, sans oublier pleine de symbolisme inconfortable. 

 

 










Par beaucoup de côtés, je comparerais ce fantasme à une sorte de résistance. C'est un scenario dans lequel les rôles sont amplifiés et exagérés. Le traditionnel homme-responsable devient un punisseur, presque un pastiche des années 50 du chef du foyer.


 
 
C'est une façon sûre d'explorer ce qui me semble être une image subversive, parce qu'au quotidien je suis la punisseuse. J'ai un travail exigeant dans lequel je suis responsable de beaucoup de gens, projets et budgets.
Abandonner le contrôle dans la chambre me donne quelques heures où finalement je ne suis pas responsable de moi-même ou d'autres gens, et c'est la béatitude absolue.
  
En dehors de la chambre, mon partenaire et moi nous habillons et retournons à la vie aussi indépendants, autonomes, égaux tous les deux très responsables d'eux-mêmes. Et c'est juste aussi chaud. 
Par Katy O'Neil, écrivain à temps partiel et fille qui prend du bon temps à plein temps, vit en brumeuse Écosse et rêve de climats plus ensoleillés.

mardi 6 mars 2018

MAMAN FESSE... (Sophie Dompierre, 1976)


MAMAN FESSE... (Sophie Dompierre, 1976)

J'ai trouvé à la fin de l'été 2012 ce texte sur un blog vraiment original, car il joint aux récits, quelquefois bâtis spécifiquement à la demande des lecteurs, des dessins de l'administrateur. Pas banal, d'autant que les rares dessins que j'ai pu y observer semblent vraiment essayer de coller au mieux à l'aventure décrite, et ont une apparence plutôt sympathique même si la maîtrise d'un professionnel du graphisme en est clairement absente. Vous ne verrez pas ici ces dessins, même à titre indicatif : je n'ai pas pris contact avec cet administrateur, un peu échaudé par le français déplorable régnant sur son blog.

Précisons-le d'emblée : si ce texte se retrouve ici, ce n'est pas en raison d'une éventuelle prise de position pour ou contre la fessée éducative. 
Là je renvoie toute personne qui lit ce blog à ses propres convictions, je ne suis pas là pour trancher sur le sujet, ni même pour le lancer, surtout pas.
Non, si ce texte figure dans ce blog, c'est en raison à la fois de son caractère un peu surréaliste, mais aussi de sa forme de légèreté, de futilité (le prétexte !) et d'anticonformisme qui le rendent assez amusant et très vivant à mes yeux. Et puis on peut aussi le comprendre comme une sorte de témoignage historique (le dérailleur du vélo !) nous replongeant dans un monde qui paraît bien désuet avec le recul. Rien de dramatique, finalement, dans cette fessée surprenante, et même un soupçon de provocation insolente apte à amener un sourire à mes lèvres. Ceci n'est pas bien sérieux, et tant mieux !
 
Étant tombé sur ce texte un peu par hasard, j'avoue avoir conçu quelques doutes sur la véracité de ce qui est affirmé en préambule : le texte serait extrait du livre de Sophie Dompierre "MAMAN FESSE …" publié aux éditions Dominique Leroy, datant de 1976 et retrouvé un peu miraculeusement dans la Vienne.
Soit, mais si ce texte a juste été recopié pour le blog, pourquoi cette étrange et incroyable avalanche de fautes d'orthographe et de grammaire ? Pas difficile pourtant de recopier soigneusement, non ? Et difficile de croire qu'un livre a pu avoir été édité avec autant de fautes ! D'ailleurs une petite recherche Internet ne m'a rien dit de plus sur cet ouvrage qui semble n'avoir jamais été chroniqué ou revendu sur les sites consacrés (pas de publicité !).
Ce livre a-t-il vraiment existé ?
Un peu plus tard (j'avoue que mon emploi du temps ne me permet guère de fouiller ainsi les recoins de la Toile), en poussant mes recherches un peu plus avant, j'ai trouvé bien "pire" : en octobre 2012 est paru un autre soit-disant extrait du livre dans lequel on peut lire ceci : « J'ai le cul pire que l'Etna en irruption » ! En bon scientifique soucieux de humeurs de l'Etna, j'avoue que cette innovation géologique inattendue m'a laissé perplexe et a renforcé mes doutes quant à l'existence du livre, à défaut de me provoquer l'éruption de boutons que l'on aurait pu craindre face à une telle agression de notre langue. 
Etna en éruption

Du coup, j'ai fouiné un peu (ce qui m'a permis de trouver encore au moins un extrait de « Maman fesse ») et j'ai pu hélas constater que si les dessins agrémentaient plutôt les textes, il faut savoir reconnaître les points positifs aussi, en revanche nous frôlions la catastrophe ne ce qui concerne la maîtrise de notre belle langue : fautes d'orthographe chroniques (« çà », « celà »...), accents posés en dépit du bon sens, fautes de grammaires récurrentes, en particulier en conjugaison où sont confondus, allègrement et régulièrement, imparfait et passé-simple de l'indicatif, d'une part, et futur simple de l'indicatif et conditionnel présent d'autre part, absence d'accords (le féminin du participe passé est presque toujours oublié), énormes erreurs de ponctuation, dont le pompon, outre la répétition inutile des points d'exclamation, doit être la présence dans les dialogues de tirets
et de guillemets (on ne sait jamais, deux sécurités doivent mieux valoir qu'une!)... Bref, tout pour rendre hélas la lecture incertaine et très pénible.

Il a bien fallu me rendre à l'évidence : peut-être que ce livre existe vraiment, le massacre de la langue française relevant alors plus de la négligence coupable du blogueur dessinateur que de la culpabilité d'une maison d'édition envers son produit, que j'ai un moment cru imaginaire tellement il me semblait inconcevable que l'on puisse publier une telle accumulation d'erreurs !

Du coup, si parmi vous quelqu'un a vu ou lu ce livre, qui me semble par ailleurs très prometteur -merci quand même au blogueur iconoclaste-, j'avoue que je suis amateur de tout renseignement le concernant. Les aventures sont de toute évidence purement imaginaires, la plupart de ses improbables événements se situant dans les années 60 ou au début des années 70, même si on peut supposer qu'elles reposent parfois sur quelques épisodes extrapolés de la réalité. Mais pour des passionnés de fessée, des récits aussi vivants valent leur pesant de cacahuètes malgré toutes leurs invraisemblances.

En effet, revenez au début des années 70, pour ceux d'entre nous qui les ont connues : imaginez-vous qu'à l'époque une adolescente de 13 ans puisse réclamer une déculottée à sa mère ?
Déjà, qu'elle réclame une fessée paraît bien improbable ! Mais une fois avertie qu'elle sera déculottée... Montrer ses fesses (et le reste) ! A l'époque, les enfants et adolescents faisaient tout pour y échapper, même les adolescentes habitées par une lubie. 
En privé, par jeu, par provocation, une fessée plus ou moins symbolique peut peut-être se concevoir, à la limite (et encore!), mais devant un homme étranger à la famille, qui plus est un artisan local connu susceptible d'aller raconter l'épisode un peu partout autour de lui ? Pas convenable ! Au passage, cette absence actuelle de fessée pendant l'enfance et l'adolescence est-elle une des raisons pour laquelle on entend de plus en plus parler de jeunes femmes poursuivant des études supérieures ou débutant leur vie active et réclamant d'être suivie par un ou une adulte responsable ayant la charge d'une sorte de "coaching" d'où la fessée qu'elles n'ont pas ou peu connue dans leurs plus jeunes années n'est pas absente ?
Si vous êtes une de ces femmes, même plus âgée, ressentant le besoin d'être ainsi guidée, n'hésitez bien sûr pas à me contacter ou à laisser un commentaire.
De la même façon, croyez-vous qu'une mère de famille intelligente et responsable, même animée par la curiosité et un peu énervée par l'attitude de sa fille, comme cela (sans accent !) est décrit dans cet épisode (il faut bien un prétexte déclencheur et je trouve celui qui est invoqué dans le texte pas trop mal trouvé) aurait pu décider à froid de flanquer une bonne déculottée à sa cadette de 13 ans pour un motif aussi futile, non seulement en baissant la culotte de la fille mais carrément en la lui enlevant, comme il est précisé ?
À l'époque, l'anatomie féminine était encore largement taboue au point que bien des fillettes échappaient à la déculottée, et même quelquefois à la « simple » fessée, là où leur frère aurait eu à la subir. Et ce qui valait pour des gamines de 6 ans valait encore plus pour des filles pubères ou pré-pubères de 13 ans !
L'éducation était encore très sexiste et marquée par une injustice qui n'a pas vraiment disparu, et pas toujours au détriment des filles, contrairement à l'idée répandue
à tort aujourd'hui, car on était beaucoup plus sévère et brutal avec les garçons, sous prétexte de les "endurcir". Mais même pour les garçons, beaucoup plus exposés à la mésaventure en raison de cette sévérité et du total manque de considération dont on faisait preuve à leur égard, il fallait un motif des plus sérieux pour en arriver à la déculottée. Quand on observe ce qui se passe aujourd'hui avec la fessée, accusée de tous les maux et en passe d'être judiciarisée, on mesure l'évolution des mentalités.

Et après une telle fessée, en admettant qu'elle soit arrivée, imaginez-vous une fin si harmonieuse à l'épisode ? Quelle fille serait allée ponctuer l'interrogatoire de sa mère d'un gros bisou après avoir subi une bonne déculottée devant un témoin masculin ?
Cela dit, il y a des jours où, même si on est partisan de la fessée entre adultes à partir de 18 ans seulement, on aimerait avoir été artisan maçon, non ?


Oh oui maman, je t'écouterai la prochaine fois !
Mais je ne jette pas la pierre à la romancière, si romancière il y a : j'ai moi-même bien nourri mes livres érotiques de telles invraisemblances pour, j'espère, le plus grand plaisir des personnes qui m'ont lu.

Et d'ailleurs, pourquoi vous ennuyer plus : foin de préambule et place à ce texte à mon avis fort réjouissant par son côté insolent et politiquement incorrect, que j'ai essayé de débarrasser pour vous de l'essentiel des offenses à la langue française. S'il en reste, soyez indulgents : il y en avait tant au départ...
Vous pourrez
peut-être ensuite me dire si cette fessée de roman a éveillé en vous des désirs.


 
Extrait du livre de Sophie Dompierre, "MAMAN FESSE ...", éditions Dominique Leroy, 1976. 

"Euh... Maman... je crois bien que j'ai mérité la fessée !"
Ce n'était pas la première fois que Béatrice, ma fille cadette de 13 ans, se menaçait de ce châtiment ! Notamment, et surtout, quand un personnage masculin était présent !
Ce qui était le cas ce jour avec le maçon nouvellement installé à la sortie du bourg, et venu établir un devis pour notre véranda.
Mais cette fois, je voulais savoir jusqu'où sa lubie de "s'auto-vexer" pouvait aller !
"Ah ! Qu'est-ce que tu as encore fait comme ânerie ?
- Ben... J'ai cassé le dérailleur de ton vélo !
- Oh, en effet, mon pauvre vélo... ! C'est bien le genre de bêtise qui mérite une fessée !"
Elle fut légèrement décontenancée. Car d'habitude, je répondais par un évasif : "Oh... quand même... pas la fessée... à ton âge... !"
J'en profitai pour enfoncer un peu plus le clou !
"Et même une fessée déculottée, n'est-ce pas Béa ?"
Cette fois, elle avait rougi ! J'avais fait mouche !
"Alors tu as intérêt à demander pardon sinon je te déculotte devant monsieur Boris !"
Je pensais l'avoir domptée, mais elle eut un petit sourire qui m'agaça fortement !
Je la pris par le bras me dirigeant vers une chaise tout près.
"Ah ! C'est çà que tu veux ? Que je te baisse la culotte en présence du monsieur ? Qu'il voit tes fesses toutes nues recevoir une bonne fessée ? Eh bien tu vas être servie, ma fille !"
J'avais encore le faible espoir qu'elle se débatte afin d'éviter cette humiliation, mais non ! Elle se laissa faire, couchée en travers de mes cuisses !
Alors, remontée comme un coucou suisse, je n'hésitai pas !
Sa courte jupe fut retroussée et je lui retirai la culotte, montrant bien ses fesses toutes rondes.
Et je lui flanquai une fessée sans complaisance !
 
Ah ! Elle eut le temps de les montrer ses fesses remuantes et rougissantes !
Elle l'avait cherchée cette fessée, elle la recevait !
Une fois la correction finie, elle avait quand même les larmes aux yeux.

Bien sûr je demandai au maçon de garder le silence sur cet épisode.
"Vous savez, madame, un artisan ça n'entend rien, ça ne voit rien, donc ça ne dit rien ! Un atout majeur pour garder la clientèle !"
N'empêche que son pantalon avait une drôle de bosse !

Une fois le bonhomme parti, il est évident que je questionnai ma fille sur cette libido.
Sa réponse fut sans ambiguïté :
"Parce qu'un jour, alors que j'avais 7 ou 8 ans, tu m'as fait à peu près la même menace qu'aujourd'hui : "Toi, tu cherches une fessée ! Tu vas voir, je vais te la donner devant le monsieur !" Et ce fameux monsieur d'avoir rajouté : "Une fessée cul nu, j'espère !"
"Mais bien sûr !", as-tu précisé !

 
Depuis, j'en avais envie ! Et enfin, je l'ai eue cette fessée déculottée devant un monsieur !
Même si tu m'as fait très mal, je te remercie, maman !"
Et j'eus droit à un gros bisou !

Et  voilà, tout est bien qui finit bien : Béatrice a reçu la fessée déculottée qu'elle attendait depuis un lustre et en a remercié sa maman, pas du tout fâchée pour sa part du tour pris par les événements ! Harmonie parfaite entre la mère et la fille !
Reste à savoir si, maintenant qu'elle a pu constater la réalité de son envie, Béatrice ne va pas se prendre au jeu et vouloir renouveler l'expérience.

 
Avec une maman si bien disposée pour laquelle rien ne montre que l'aventure a déplu, bien au contraire, cela peut se transformer mine de rien en petit jeu tout à fait pervers mais probablement très agréable à vivre pour tout spectateur. N'ayant pas pu mettre la main sur le livre, je suis incapable de vous fournir la moindre information sur la suite de ces événements.
Un autre monde...
En rêvez-vous ?