mardi 6 mars 2018

MAMAN FESSE... (Sophie Dompierre, 1976)


MAMAN FESSE... (Sophie Dompierre, 1976)

J'ai trouvé à la fin de l'été 2012 ce texte sur un blog vraiment original, car il joint aux récits, quelquefois bâtis spécifiquement à la demande des lecteurs, des dessins de l'administrateur. Pas banal, d'autant que les rares dessins que j'ai pu y observer semblent vraiment essayer de coller au mieux à l'aventure décrite, et ont une apparence plutôt sympathique même si la maîtrise d'un professionnel du graphisme en est clairement absente. Vous ne verrez pas ici ces dessins, même à titre indicatif : je n'ai pas pris contact avec cet administrateur, un peu échaudé par le français déplorable régnant sur son blog.

Précisons-le d'emblée : si ce texte se retrouve ici, ce n'est pas en raison d'une éventuelle prise de position pour ou contre la fessée éducative. 
Là je renvoie toute personne qui lit ce blog à ses propres convictions, je ne suis pas là pour trancher sur le sujet, ni même pour le lancer, surtout pas.
Non, si ce texte figure dans ce blog, c'est en raison à la fois de son caractère un peu surréaliste, mais aussi de sa forme de légèreté, de futilité (le prétexte !) et d'anticonformisme qui le rendent assez amusant et très vivant à mes yeux. Et puis on peut aussi le comprendre comme une sorte de témoignage historique (le dérailleur du vélo !) nous replongeant dans un monde qui paraît bien désuet avec le recul. Rien de dramatique, finalement, dans cette fessée surprenante, et même un soupçon de provocation insolente apte à amener un sourire à mes lèvres. Ceci n'est pas bien sérieux, et tant mieux !
 
Étant tombé sur ce texte un peu par hasard, j'avoue avoir conçu quelques doutes sur la véracité de ce qui est affirmé en préambule : le texte serait extrait du livre de Sophie Dompierre "MAMAN FESSE …" publié aux éditions Dominique Leroy, datant de 1976 et retrouvé un peu miraculeusement dans la Vienne.
Soit, mais si ce texte a juste été recopié pour le blog, pourquoi cette étrange et incroyable avalanche de fautes d'orthographe et de grammaire ? Pas difficile pourtant de recopier soigneusement, non ? Et difficile de croire qu'un livre a pu avoir été édité avec autant de fautes ! D'ailleurs une petite recherche Internet ne m'a rien dit de plus sur cet ouvrage qui semble n'avoir jamais été chroniqué ou revendu sur les sites consacrés (pas de publicité !).
Ce livre a-t-il vraiment existé ?
Un peu plus tard (j'avoue que mon emploi du temps ne me permet guère de fouiller ainsi les recoins de la Toile), en poussant mes recherches un peu plus avant, j'ai trouvé bien "pire" : en octobre 2012 est paru un autre soit-disant extrait du livre dans lequel on peut lire ceci : « J'ai le cul pire que l'Etna en irruption » ! En bon scientifique soucieux de humeurs de l'Etna, j'avoue que cette innovation géologique inattendue m'a laissé perplexe et a renforcé mes doutes quant à l'existence du livre, à défaut de me provoquer l'éruption de boutons que l'on aurait pu craindre face à une telle agression de notre langue. 
Etna en éruption

Du coup, j'ai fouiné un peu (ce qui m'a permis de trouver encore au moins un extrait de « Maman fesse ») et j'ai pu hélas constater que si les dessins agrémentaient plutôt les textes, il faut savoir reconnaître les points positifs aussi, en revanche nous frôlions la catastrophe ne ce qui concerne la maîtrise de notre belle langue : fautes d'orthographe chroniques (« çà », « celà »...), accents posés en dépit du bon sens, fautes de grammaires récurrentes, en particulier en conjugaison où sont confondus, allègrement et régulièrement, imparfait et passé-simple de l'indicatif, d'une part, et futur simple de l'indicatif et conditionnel présent d'autre part, absence d'accords (le féminin du participe passé est presque toujours oublié), énormes erreurs de ponctuation, dont le pompon, outre la répétition inutile des points d'exclamation, doit être la présence dans les dialogues de tirets
et de guillemets (on ne sait jamais, deux sécurités doivent mieux valoir qu'une!)... Bref, tout pour rendre hélas la lecture incertaine et très pénible.

Il a bien fallu me rendre à l'évidence : peut-être que ce livre existe vraiment, le massacre de la langue française relevant alors plus de la négligence coupable du blogueur dessinateur que de la culpabilité d'une maison d'édition envers son produit, que j'ai un moment cru imaginaire tellement il me semblait inconcevable que l'on puisse publier une telle accumulation d'erreurs !

Du coup, si parmi vous quelqu'un a vu ou lu ce livre, qui me semble par ailleurs très prometteur -merci quand même au blogueur iconoclaste-, j'avoue que je suis amateur de tout renseignement le concernant. Les aventures sont de toute évidence purement imaginaires, la plupart de ses improbables événements se situant dans les années 60 ou au début des années 70, même si on peut supposer qu'elles reposent parfois sur quelques épisodes extrapolés de la réalité. Mais pour des passionnés de fessée, des récits aussi vivants valent leur pesant de cacahuètes malgré toutes leurs invraisemblances.

En effet, revenez au début des années 70, pour ceux d'entre nous qui les ont connues : imaginez-vous qu'à l'époque une adolescente de 13 ans puisse réclamer une déculottée à sa mère ?
Déjà, qu'elle réclame une fessée paraît bien improbable ! Mais une fois avertie qu'elle sera déculottée... Montrer ses fesses (et le reste) ! A l'époque, les enfants et adolescents faisaient tout pour y échapper, même les adolescentes habitées par une lubie. 
En privé, par jeu, par provocation, une fessée plus ou moins symbolique peut peut-être se concevoir, à la limite (et encore!), mais devant un homme étranger à la famille, qui plus est un artisan local connu susceptible d'aller raconter l'épisode un peu partout autour de lui ? Pas convenable ! Au passage, cette absence actuelle de fessée pendant l'enfance et l'adolescence est-elle une des raisons pour laquelle on entend de plus en plus parler de jeunes femmes poursuivant des études supérieures ou débutant leur vie active et réclamant d'être suivie par un ou une adulte responsable ayant la charge d'une sorte de "coaching" d'où la fessée qu'elles n'ont pas ou peu connue dans leurs plus jeunes années n'est pas absente ?
Si vous êtes une de ces femmes, même plus âgée, ressentant le besoin d'être ainsi guidée, n'hésitez bien sûr pas à me contacter ou à laisser un commentaire.
De la même façon, croyez-vous qu'une mère de famille intelligente et responsable, même animée par la curiosité et un peu énervée par l'attitude de sa fille, comme cela (sans accent !) est décrit dans cet épisode (il faut bien un prétexte déclencheur et je trouve celui qui est invoqué dans le texte pas trop mal trouvé) aurait pu décider à froid de flanquer une bonne déculottée à sa cadette de 13 ans pour un motif aussi futile, non seulement en baissant la culotte de la fille mais carrément en la lui enlevant, comme il est précisé ?
À l'époque, l'anatomie féminine était encore largement taboue au point que bien des fillettes échappaient à la déculottée, et même quelquefois à la « simple » fessée, là où leur frère aurait eu à la subir. Et ce qui valait pour des gamines de 6 ans valait encore plus pour des filles pubères ou pré-pubères de 13 ans !
L'éducation était encore très sexiste et marquée par une injustice qui n'a pas vraiment disparu, et pas toujours au détriment des filles, contrairement à l'idée répandue
à tort aujourd'hui, car on était beaucoup plus sévère et brutal avec les garçons, sous prétexte de les "endurcir". Mais même pour les garçons, beaucoup plus exposés à la mésaventure en raison de cette sévérité et du total manque de considération dont on faisait preuve à leur égard, il fallait un motif des plus sérieux pour en arriver à la déculottée. Quand on observe ce qui se passe aujourd'hui avec la fessée, accusée de tous les maux et en passe d'être judiciarisée, on mesure l'évolution des mentalités.

Et après une telle fessée, en admettant qu'elle soit arrivée, imaginez-vous une fin si harmonieuse à l'épisode ? Quelle fille serait allée ponctuer l'interrogatoire de sa mère d'un gros bisou après avoir subi une bonne déculottée devant un témoin masculin ?
Cela dit, il y a des jours où, même si on est partisan de la fessée entre adultes à partir de 18 ans seulement, on aimerait avoir été artisan maçon, non ?


Oh oui maman, je t'écouterai la prochaine fois !
Mais je ne jette pas la pierre à la romancière, si romancière il y a : j'ai moi-même bien nourri mes livres érotiques de telles invraisemblances pour, j'espère, le plus grand plaisir des personnes qui m'ont lu.

Et d'ailleurs, pourquoi vous ennuyer plus : foin de préambule et place à ce texte à mon avis fort réjouissant par son côté insolent et politiquement incorrect, que j'ai essayé de débarrasser pour vous de l'essentiel des offenses à la langue française. S'il en reste, soyez indulgents : il y en avait tant au départ...
Vous pourrez
peut-être ensuite me dire si cette fessée de roman a éveillé en vous des désirs.


 
Extrait du livre de Sophie Dompierre, "MAMAN FESSE ...", éditions Dominique Leroy, 1976. 

"Euh... Maman... je crois bien que j'ai mérité la fessée !"
Ce n'était pas la première fois que Béatrice, ma fille cadette de 13 ans, se menaçait de ce châtiment ! Notamment, et surtout, quand un personnage masculin était présent !
Ce qui était le cas ce jour avec le maçon nouvellement installé à la sortie du bourg, et venu établir un devis pour notre véranda.
Mais cette fois, je voulais savoir jusqu'où sa lubie de "s'auto-vexer" pouvait aller !
"Ah ! Qu'est-ce que tu as encore fait comme ânerie ?
- Ben... J'ai cassé le dérailleur de ton vélo !
- Oh, en effet, mon pauvre vélo... ! C'est bien le genre de bêtise qui mérite une fessée !"
Elle fut légèrement décontenancée. Car d'habitude, je répondais par un évasif : "Oh... quand même... pas la fessée... à ton âge... !"
J'en profitai pour enfoncer un peu plus le clou !
"Et même une fessée déculottée, n'est-ce pas Béa ?"
Cette fois, elle avait rougi ! J'avais fait mouche !
"Alors tu as intérêt à demander pardon sinon je te déculotte devant monsieur Boris !"
Je pensais l'avoir domptée, mais elle eut un petit sourire qui m'agaça fortement !
Je la pris par le bras me dirigeant vers une chaise tout près.
"Ah ! C'est çà que tu veux ? Que je te baisse la culotte en présence du monsieur ? Qu'il voit tes fesses toutes nues recevoir une bonne fessée ? Eh bien tu vas être servie, ma fille !"
J'avais encore le faible espoir qu'elle se débatte afin d'éviter cette humiliation, mais non ! Elle se laissa faire, couchée en travers de mes cuisses !
Alors, remontée comme un coucou suisse, je n'hésitai pas !
Sa courte jupe fut retroussée et je lui retirai la culotte, montrant bien ses fesses toutes rondes.
Et je lui flanquai une fessée sans complaisance !
 
Ah ! Elle eut le temps de les montrer ses fesses remuantes et rougissantes !
Elle l'avait cherchée cette fessée, elle la recevait !
Une fois la correction finie, elle avait quand même les larmes aux yeux.

Bien sûr je demandai au maçon de garder le silence sur cet épisode.
"Vous savez, madame, un artisan ça n'entend rien, ça ne voit rien, donc ça ne dit rien ! Un atout majeur pour garder la clientèle !"
N'empêche que son pantalon avait une drôle de bosse !

Une fois le bonhomme parti, il est évident que je questionnai ma fille sur cette libido.
Sa réponse fut sans ambiguïté :
"Parce qu'un jour, alors que j'avais 7 ou 8 ans, tu m'as fait à peu près la même menace qu'aujourd'hui : "Toi, tu cherches une fessée ! Tu vas voir, je vais te la donner devant le monsieur !" Et ce fameux monsieur d'avoir rajouté : "Une fessée cul nu, j'espère !"
"Mais bien sûr !", as-tu précisé !

 
Depuis, j'en avais envie ! Et enfin, je l'ai eue cette fessée déculottée devant un monsieur !
Même si tu m'as fait très mal, je te remercie, maman !"
Et j'eus droit à un gros bisou !

Et  voilà, tout est bien qui finit bien : Béatrice a reçu la fessée déculottée qu'elle attendait depuis un lustre et en a remercié sa maman, pas du tout fâchée pour sa part du tour pris par les événements ! Harmonie parfaite entre la mère et la fille !
Reste à savoir si, maintenant qu'elle a pu constater la réalité de son envie, Béatrice ne va pas se prendre au jeu et vouloir renouveler l'expérience.

 
Avec une maman si bien disposée pour laquelle rien ne montre que l'aventure a déplu, bien au contraire, cela peut se transformer mine de rien en petit jeu tout à fait pervers mais probablement très agréable à vivre pour tout spectateur. N'ayant pas pu mettre la main sur le livre, je suis incapable de vous fournir la moindre information sur la suite de ces événements.
Un autre monde...
En rêvez-vous ?

3 commentaires:

  1. Oh oui! Moi je rêve de ça! D'être déculottée devant un homme étrange et donné une fessée bas nue. Oui, oui, oui!

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  2. Tu rêves d'être déculottée devant un inconnu et de recevoir une fessée cul nu, Julie.
    Ces impardonnables fautes de français te la vaudront sans doute un jour...

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  3. julie, on ne dit pas bas nue ("nude stockings"...) mais cul nu ("bare bottom"), et je crois que tu voulais dire que cet homme étrange était en fait étranger, non ?
    Pour le... fond de ton commentaire, on peut t'arranger ça facilement lors de ta prochaine visite linguistique : je suis sûr que si j'annonce ici que je cherche un homme, ou même plusieurs, pour assister à la fessée que je vais te donner après t'avoir déculottée devant l'assistance, en m'arrangeant pour présenter à tout le public tes fesses nues surmontant ta chatte, les volontaires ne vont pas manquer !
    C'est ça aussi ton immense charisme !

    Je suis d'accord avec j.stern : le français de julie lui a déjà valu d'allonger une liste de fessées à lui donner, et malgré le fait que je me félicite de la voir faire l'effort de s'exprimer en notre belle langue, je crois que ce ne sera pas la dernière fois ! Et cul nu bien entendu !

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